Saké / Nihonshu

Au Japon, le terme "saké" désigne l’ensemble des alcools. C’est pour cette raison que les Japonais parlent plutôt de "nihonshu", littéralement "alcool du Japon", ce qui donne un indice sur la place de ce breuvage sur l’archipel.

Le saké, ou nihonshu donc, est une boisson traditionnelle issue de la fermentation du riz dont les origines remontent au 3ème siècle. Historiquement sa consommation est associée à des rituels religieux avant d’être étendue aux cours Impériales pendant des siècles, pour ne finalement être démocratisée qu’au début du XXème siècle.

Le saké est au Japon ce que le vin est à la France, à savoir un composant culturel fort et une boisson traditionnelle fabriquée à partir d’un ingrédient fermenté, le riz pour l’un et le raisin pour l’autre. Il faut toutefois noter que le processus d’élaboration diffère avec, notamment, une fermentation simple pour le vin contre une fermentation multiple parallèle, plus complexe, pour le saké.

Le saké / nihonshu se décline en plusieurs classes (honjozo, junmai…), catégories (ginjo, daiginjo..) et déclinaisons (nigori, kimoto, muroka..) tout en gardant l’essentiel des ingrédients de base : le riz, l’eau et le koji, ce champignon microscopique activant la fermentation du riz. Comme pour le vin et ces nombreux cépages, les différentes variétés de riz à saké possèdent chacune leurs spécificités donnant des sakés aux caractéristiques bien distinctes. 

Pouvant être consommé frais, à température ambiante ou chauffé, le saké japonais est une boisson titrant entre 14 et 18% d’alcool, soit bien loin de l’alcool de riz chinois que certains restaurateurs offrent en digestif. Le saké est une boisson raffinée qui, à l’instar du vin, s’associe à merveille avec la gastronomie japonaise mais également occidentale.

Pour vous aider à choisir, nous avons ainsi classés les sakés de plus de 15 brasseries japonaises selon leur association optimale avec des mets ou des occasions de dégustation.